La démocratisation des technologies

Grâce à l’accessibilité de l’ordinateur, aux plateformes de communication et au web 2.0, nous avons pu assister à l’émergence de la démocratisation du web. Celle-ci est omniprésente dans l’actualité. Par contre, elle fait de l’ombre à d’autres projets de société dans la même lignée, qui sont tout aussi intéressants. Nous pensons notamment  aux Fab Labs, par exemple.

Fab Lab, c’est pour dire « fabrication laboratory ». Il s’agit d’un atelier ouvert à tous les citoyens qui ont des idées ou des projets technologiques, réalisables à partir de machineries industrielles.  Les ateliers Fab Labs font le tour du monde pour permettre à tous d’exprimer son côté créatif et manuel. Chacun de nous est un inventeur, mais nous manquons l’expérience et la connaissance requise pour mettre ce genre de projets à terme. Ces ateliers disposent alors de personnes ressources de tous les milieux professionnels, pour aider les  citoyens à concrétiser leurs idées.

Parmi les outils populaires, on pense notamment aux fameuses imprimantes 3D , qui ont la capacité de construire à peu près n’importe quel objet à l’aide de poudre de nylon solidifiée. Voyez le résultat :

À l’aide de cette imprimante 3D peu coûteuse (350 euros), on peut mettre sur pied divers prototypes, et ce, grâce à l’imagination de monsieur et madame tout le monde.

Voici le parallèle entre la démocratisation du web et des technologies : les deux ont le pouvoir d’atteindre la communauté sociale immédiate de l’individu qui y participe. On donne l’occasion à la population de progresser, d’apporter une innovation à la collectivité. Les Fab Labs reviennent aussi à une valeur qui semble être disparue de notre époque: apprendre soi-même. Si l’on a un problème, habituellement, on contacte un professionnel qui va le solutionné. Avec l’assistance du personnel des Fab Labs, les gens ont autant la liberté d’apprendre à confectionner des pièces de rechange que de construire leur propre création. 

Voilà une vidéo de l’imprimante 3D en fonction

Ci-dessous, une vulgarisation plus détaillée des multiples avantages des Fab Labs

http://vimeo.com/7590532

Sources:

http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2011/03/25/un-fab-lab-au-quebec/

http://fablabs-quebec.procedurable.com/wp/

http://www.usinenouvelle.com/article/le-velo-imprime-en-3d.N148014

http://www.rue89.com/innovation/2009/12/27/au-fab-lab-fabriquez-vous-meme-votre-machine-a-laver-130828

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L’été sera nuageux au Qatar en 2022

Depuis toujours, l’homme rêve de contrôler son environnement. Après avoir conquis les plus hautes montagnes, après avoir atteint la lune, l’homme s’attaque maintenant aux intempéries.

Aujourd’hui des chercheurs de l’université de Qatar, près de l’Arabie Saoudite, on conçut les plans d’un nuage artificiel. Ce nuage serait utilisé afin de permettre la présentation de la coupe du monde de soccer en 2022 dans l’état du Qatar. La température de cet endroit peut atteindre les cinquante degrés Celsius en été. Ces conditions n’étant pas optimales pour les joueurs de soccer, des chercheurs ont travaillé sur un moyen de contrôler la température au niveau du terrain.


Il nous présente donc une maquette de ce nuage. Ce nuage serait fait en carbone et aurait des compartiments remplis d’hélium. En plus des ces réservoirs, on prévoit construire quartes moteurs qui fonctionneraient grâce à l’énergie solaire. Cela devrait permettre au nuage de flotter au déçu du stade offrant donc de l’ombre aux joueurs et aux spectateurs. Enfin, cette plateforme géante serait contrôlée à distance par ordinateur.

On prévoit cette innovation pour la coupe du monde de 2022. Reste à voir si elle sera opérative d’ici cette date. Avec cette invention, qui peut sembler quelque peu loufoque, on peut se demander jusqu’à quel point il sera possible de contrôler les intempéries dans le futur.

Il ne serait pas surprenant de voir à l’avenir d’autres recherches scientifiques visant à contrôler la météo dans le but d’éviter l’annulation de spectacles ou d’évènements sportifs à cause de mauvaises températures. Mais nous croyons qu’il serait peut-être plus pertinent d’axer les études autour des catastrophes naturelles.

Évidemment, il est peut-être improbable de stopper un tremblement de terre. Cependant, il serait intéressant de voir si les chercheurs pourront faire en sorte que les activités volcaniques ne paralysent plus les vols, comme il a été le cas en Islande l’an dernier. Pensez aussi aux cas de sécheresses, qui causent des dommages importants à plusieurs pays chaque année.

Bref, notre technologie ne sert plus seulement à comprendre les éléments qui nous entourent. Elle nous permet maintenant de les contrôler et donc d’avoir de l’influence sur le l’évolution de notre planète. C’est pourquoi il sera important dans le futur d’avoir des règles très strictes afin de ne pas venir déranger l’équilibre fragile de notre planète. Il faut aussi se demander qui aura accès à ces technologies. Est-ce que ce sont uniquement les pays fortunés qui vont en bénéficier?

http://www.ansamed.info/en/top/ME.XAM12969.html

http://www.fastcompany.com/1742615/remote-control-clouds-incoming-for-qatari-2012-world-cup

http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/9435035.stm

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Votre voiture a peut-être un virus

Lorsque l’on pense à la sécurité informatique, l’idée qui nous vient en tête est la protection de nos ordinateurs personnels. Que ce soit pour les ordinateurs portables ou de bureau, cette protection est aujourd’hui une tâche indispensable. Il s’agit de se défendre contre les attaques qui pourraient concerner notre confidentialité, notre argent ou tout simplement, notre précieux temps. D’ailleurs, l’intégration d’ordinateur sur les appareils électroniques et mécaniques qui nous entourent s’applique de plus en plus fréquemment.

Voilà que des chercheurs de l’université de Californie et de Washington ont récemment réussi à pirater une voiture. Ils ont même conclu leur test en disant qu’il s’agissait de manœuvres plutôt faciles, qu’à peu près tous les pirates « généralistes » pouvaient réussir a le faire (1) (2). Que peut-on pirater dans une voiture? À peu près tout! Il est possible de barrer les fenêtres, contrôler le chauffage, modifier l’affichage du tableau de bord, ouvrir la radio, démarrer les essuie-glaces, faire crier le klaxon et surtout, désactiver le moteur et les freins.

Il ne serait donc pas surprenant de voir certaines personnes mal intentionnées s’en servir. Que ferez-vous quand votre voiture ne voudra plus s’arrêter. Est-ce qu’on va être en mesure de pirater d’autre moyen de transport comme des bateaux ou des avions.
Comme la technologie et les moyens de transport seront de plus en plus liés, même s’ils le sont déjà, il sera impératif d’avoir les moyens de se protéger. Nous allons peut-être assister sous peu au lancement du premier antivirus pour automobile.Finissons avec cette citation qui nous paraissait fort à propos.

« If you look at PCs in the early 1990s, they had all kinds of latent software vulnerabilities. It didn’t matter so much because PCs were at home and not connected to everything else. Then they were connected to the Internet and the latent vulnerabilities were exposed to outside attack. We see cars moving in much the same direction. » (3)

[1]http://www.branchezvous.com/techno/actualite/2010/05/piratage_vehicule_unite_controle_informatique_carshack.html

[2] http://gigaom.com/cleantech/hacking-the-car-cyber-security-risks-hit-the-road/

[3]http://news.cnet.com/8301-27080_3-20005047-245.html

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Payez sans les mains

Dernièrement, un type de technologie en place sur le marché commence à prendre de l’importance : la NFC (Near Field Communication). Celle-ci permet à des systèmes électroniques de communiquer à distance, sans contact. Elle permet, par exemple, à une personne de payer son billet d’autobus à l’aide de sa carte de crédit seulement en la passant devant un capteur. Depuis peu, les compagnies de cellulaires tentent d’intégrer cette technologie à leurs produits. Apple, Blackberry, Samsung (qui l’offre déjà avec sa nouvelle Galaxy Tab), Nokia et Google sont dans la course afin de promouvoir leurs téléphones mobiles avec cette technologie. Il est déjà possible, à certains endroits aux États-Unis, d’utiliser son cellulaire pour payer l’épicerie, les courses, etc. Il s’agit d’un service qui s’avère des plus intéressants, dans le sens où il s’agit d’un outil primordial pour le mode de vie occidental, dans lequel on prône l’accessibilité, la miniaturisation et la rapidité d’exécution. C’est le genre de technologie qui deviendra très populaire et qui pourra remplir les poches des entreprises.

On peut penser qu’à l’avenir, le téléphone contiendra plus qu’une carte de crédit à puce. Le NFC servira à déverrouiller les portes de maisons et de véhicules, il pourra aussi montrer des cartes d’identité (avec confirmation électronique) par télécommunication. Est-ce qu’à ce moment précis, le terme téléphone sera encore utilisé? Car vraisemblablement, il pourra tout faire, devenir tout simplement un outil multitâche. Une petite boîte qui facilitera la vie de chaque individu qui tente constamment de « gagner du temps ».

De plus, imaginez si cet outil multitâche est possédé par tous. Il sera trop facile pour des pirates, de détourner les communications à distance, peu importe si celui-ci se retrouve dans le métro où dans une salle d’attente. De toute façon, les sociétés veulent tellement être à la fine pointe de la technologie, c’est-à-dire, être plus efficaces et simples à la fois, qu’elles s’occuperont des problèmes que lorsqu’ils arriveront. Il s’agit d’une trop belle opportunité pour penser aux inconvénients.

http://fr.canoe.ca/techno/materiel/mobiles/archives/2011/02/20110217-144836.html

http://www.nearfieldcommunicationsworld.com/

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DARPA en quête de la perfection

La recherche dans la robotique prend de l’ampleur au fur et à mesure que les technologies évoluent. Elle nous surprend toujours par ces innovations et ces percés, qui bouleversent constamment nos modes de vie. C’est la cas de la création récente d’un bras « bionique », conçu dans le but de pouvoir remplacer un membre qui a été paralysé ou amputé. En effet, c’est ce que nous annonce DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), une agence de recherche du Pentagone. Le projet s’appelle The DARPA’s mind-controlled prosthetic arm, et s’engage à mettre ce produit sur le marché d’ici cinq ans. (1) Développé au coût de 100 millions de dollars et avec la participation active de plus de 30 universités, ce bras robotisé est contrôlable grâce à une puce électronique placée au niveau du cerveau, qui détecte les signaux moteurs des neurones, afin d’être en mesure d’utiliser le bras par la pensée. À l’aide de cette prothèse nouveau genre, DARPA croît qu’il sera possible d’accélérer la liste d’attente des hôpitaux et redonner aux amputés ce qu’ils ont perdu.

Bref, comme nous le prouve la vidéo sur fastcompany.com (voir le lien à la toute fin du blogue), ce bras robotisé s’avère déjà très précis pour un prototype. Diverses équipes de scientifiques travaillent également sur un système sensoriel, qui permettra au bras de détecter le froid et la chaleur. De plus, d’après les articles disponibles sur le web, le but de sa conception n’est que médical: « DARPA isn’t looking for a superstrong ”Six Million Dollar Man” arm; it just wants an arm that moves exactly like a real one does. »(2) Cette citation cloche: est-ce qu’une agence militaire de ce type ne pourrait pas cacher d’autres objectifs?

Quoi qu’il en soit, ce bras s’avère une innovation important dans le domaine médicale. Cette technologie pourrait être très utile pour les amputées, mais aussi pour les paraplégiques. Pensons à un corps entier robotiser contrôlé à l’aide d’un implant au cerveau. Les personnes ayant perdu leur mobilité pourraient à nouveau être complètement indépendantes.

Le seul problème c’est qu’un bras développer au cout de 100 millions de dollars ne sera pas accessible à tous ceux qui en ont besoin. Ce sera probablement ceux qui sont plus fortunés et non la classe moyenne ou pauvre qui pourra bénéficier de cette technologie. À quel coût pourrons-nous nous procurer un nouveau membre artificiel ?

Néanmoins cette nouvelle technologie est sur le point de faire son apparition. DARPA prévoit 4 à 5 ans avant que leur produit ne soit disponible sur le marché. Si on se fit à eu, les membres et les corps robotisés pourraient peut-être présent dans notre société dans la prochaine décennie. Dans combien de temps verrons-nous les fauteuils roulants disparaitre pour faire place à des corps robot?

(1) http://www.fastcompany.com/1725799/darpas-mind-controlled-prosthetic-arm-could-be-on-the-market-in-four-years

(2)http://spectrum.ieee.org/robotics/medical-robots/winner-the-revolution-will-be-prosthetized/1

 

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Le cloud computing

 

Les employeurs d’aujourd’hui recherchent tous deux aspects importants au développement de leurs entreprises : l’économie du temps et d’argent. Lors de la création de leur site web, ils doivent s’assurer du bon fonctionnement de celui-ci. Cela passe non seulement par une navigation simple et efficace ou d’une expérience interactive unique, mais aussi en la capacité d’accueillir des visiteurs en grand nombre. De ce fait, les entreprises qui voient leur site Internet émergé parmi les autres doivent passer plus de temps à gérer leur réseau. L’inconvénient principal est qu’elles doivent accumuler du matériel afin que leur site Internet ait toujours la capacité d’accueillir de nouveaux clients. En cas d’achalandage exponentiel, le site web peut tomber hors service, car les serveurs deviennent surchargés. Puisqu’il est trop difficile de prévoir une telle hausse de visiteurs et trop risqué financièrement de s’approvisionner de serveurs, surtout pour les plus petites compagnies, le cloud computing permet aux entrepreneurs de s’adapter à ces situations imprévisibles.

Le cloud computing se veut en quelque sorte, un entrepôt de données à distance. Les entreprises n’ont plus à héberger leurs données, à acheter des serveurs, à gérer des applications, à mettre les logiciels à jour et à résoudre des problèmes informatiques. Ils paient un fournisseur qui s’occupe de tout cela et qui facture selon l’utilisation de la bande passante, à la minute ou à l’utilisateur près. Les entreprises peuvent tout de même modifier leurs applications et leurs données en ligne, sans devoir posséder un ordinateur performant pour le faire. Tout cela est transposé aux fournisseurs qui utilisent un système de virtualisation effectuant d’une manière beaucoup plus efficace les divers calculs et stockages. Lui-même économise donc le nombre de serveurs qu’il doit posséder pour rendre le tout possible. Également, toujours grâce au cloud computing, les fournisseurs ont la possibilité de mieux gérer l’évolution de ses bases de données, dues à son aspect « élastique », permettant de calculer plus de requêtes qu’un réseau élaboré de manière traditionnelle. D’ailleurs, « Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l’informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 million d’employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009). »

Donc, pour l’entrepreneur qui assiste à une forte hausse de sa clientèle, il peut agir rapidement en achetant de la « puissance » à son fournisseur. Cette transaction se fait instantanément, de façon simple, tout en évitant le pire.

Cependant, même si certains croient qu’il s’agit d’un mode de stockage très sécuritaire, cette méthode comporte quelques inconvénients. D’abord, puisque l’on entrepose les informations sur des serveurs partagés, les entrepreneurs ne sont pas directement responsables de la sécurité et de la confidentialité de leur site web.(1) Les risques de piratage existeront toujours, mais certains préfèreront s’assurer eux-mêmes de la sureté de leurs données. Il est normal de se méfier, de craindre une certaine perte de contrôle sur ses informations, car les fournisseurs ne peuvent garantir une sécurité parfaite, tout comme n’importe quelle entreprise offrant ce genre de services. On a qu’à comparer avec la télévision sur demande : les fournisseurs ne peuvent être en mesure de prévoir les futures complications, ainsi il est impossible pour eux de nous dire que toutes les chaînes seront diffusées sans problème durant les prochaines semaines.

Par contre, on y voit beaucoup de potentiels pour l’avenir de la réseautique, non seulement au niveau du rendement. La grande quantité de serveurs d’une compagnie demande beaucoup d’énergie, puisqu’ils doivent être en fonction 24 heures sur 24. Il faut fournir de l’électricité et souvent refroidir les salles pour permettre aux machines de fonctionner adéquatement. De plus, on parle d’une consommation moyenne d’entre 250 et 350 watts par serveur. Le cloud computing permet d’en réduire grandement le nombre. Avec sa popularisation, on pourrait assister prochainement à une diminution massive de productions d’électricité. Cela pourrait être un bénéfice énorme pour la société, surtout dans un monde où la conscience écologique est de mise.

Le cloud computing, récent de quelques années commence désormais à s’établir dans le marché. Déjà, des compagnies comme Amazone et Google(2) utilisent cette plateforme à titre commercial. Nous croyons que cette technologie prendra de plus en plus d’importance durant les prochaines années, surtout au niveau des petites entreprises qui n’ont pas le droit à l’erreur afin de rivaliser avec les multinationales.

Salesforce.com

(1) Désavantage

http://boardroombrief.com/theblog/2010/08/24/cloud-computing-advantages-and-disadvantages/

http://www.kinaze.org/les-risques-du-cloud-computing/

(2) Cloud computing et commercialisation

http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/analyse/le-cloud-computing-l-informatique-de-demain.shtml

http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-computing-4000086220q.htm

http://cloudcomputing.fr/

Vidéo

http://www.youtube.com/watch?v=ae_DKNwK_ms

 

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Démocratisation du Web

Depuis le 14 janvier, le nord de l’Afrique est en pleine révolte. La population de plusieurs pays réclame un coût de la vie moindre et critique la présence absolue de corruption chez les autorités. Grâce au web 2.0., les oppressés ont trouvé un moyen de se rallier contre le gouvernement. En Égypte, les manifestants organisent des rassemblements via des réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook. Malgré l’interdiction en vigueur, les gens descendent dans la rue pour protester contre le dictateur Mubarak. Cependant, le gouvernement résiste et tente tant bien que mal d’amadouer la population en proposant en proposant de faibles améliorations sociales .(1)

Internet est un formidable outil de communication, particulièrement depuis l’arrivée du Web 2.0. Les Égyptiens ont pu rejoindre un grand nombre de personnes en exposant leurs opinions de façon libre par le biais du web. On parle souvent de la démocratisation d’Internet, mais jamais auparavant on avait pu assister à un regroupement populaire aussi fort pour supporter une cause politique. Puisqu’il ne peut contrôler l’information en circulation, le gouvernement égyptien a agi en panique en coupant le réseau Internet du pays. Il s’agit ici d’un geste maladroit, car en étant trop radical, il incite le peuple à répondre à ses actions.

Le web tel qu’il est aujourd’hui s’avère une arme efficace pour gérer une révolte comme on a pu voir en Égypte et en Tunisie. Les médias comme la télévision, les journaux et la radio sont plus facilement contrôlables par le gouvernement et les citoyens ne peuvent s’en servir pour communiquer des messages appelant à la révolte. L’arrivée du web 2.0 dans ce genre de pays permet enfin à chaque citoyen de donner son opinion et d’émettre des idées librement à gratuitement. Même si le gouvernement contrôle et bloque l’accès à certain site, il y a quelques moyens de contourner de parvenir à avoir internet.

En effet, il semble que les vieux modems 32k et 64k permettre de se connecter sur internet. Aussi longtemps que les lignes téléphoniques fonctionneront, les égyptiens pourront se connecter à bas débit au fournisseur français FDN (French Data Network) en passant par un numéro de téléphone. (2)

En Tunisie, des étudiants peuvent crée une connexion cryptée et sécurisée à l’aide du logiciel Tor. (3)

Ces façons permettent donc à la population des pays où le gouvernement contrôle l’information de continuer à communiquer entre eux. Les médias traditionnels comme la télé ou la radio ne peuvent pas offrir autant de puissance à un simple citoyen.

Avec ce média très puissant et démocratique, les changements dans ce type de société s’avèrent presque inévitables. Maintenant, le gouvernement ne contrôle pas aussi bien l’information qui circule à l’intérieur du pays ce qui permet à tous d’aller publier ce qu’il pense sur internet. Il sera intéressant de voir comment évoluera la situation et comment le gouvernement réagira aux manifestations.

 

1 – http://www.cnn.com/2011/WORLD/africa/01/31/egypt.protests/index.html?hpt=T1&iref=BN1

2 – http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2011/01/31/001-egypte-modem-56k.shtml

3 – http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/01/10/les-tunisiens-osent-enfin-parler-entre-eux-et-cela-aucune-censure-ne-l-arretera_1463210_651865.html#ens_id=1289018

 

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