Les employeurs d’aujourd’hui recherchent tous deux aspects importants au développement de leurs entreprises : l’économie du temps et d’argent. Lors de la création de leur site web, ils doivent s’assurer du bon fonctionnement de celui-ci. Cela passe non seulement par une navigation simple et efficace ou d’une expérience interactive unique, mais aussi en la capacité d’accueillir des visiteurs en grand nombre. De ce fait, les entreprises qui voient leur site Internet émergé parmi les autres doivent passer plus de temps à gérer leur réseau. L’inconvénient principal est qu’elles doivent accumuler du matériel afin que leur site Internet ait toujours la capacité d’accueillir de nouveaux clients. En cas d’achalandage exponentiel, le site web peut tomber hors service, car les serveurs deviennent surchargés. Puisqu’il est trop difficile de prévoir une telle hausse de visiteurs et trop risqué financièrement de s’approvisionner de serveurs, surtout pour les plus petites compagnies, le cloud computing permet aux entrepreneurs de s’adapter à ces situations imprévisibles.
Le cloud computing se veut en quelque sorte, un entrepôt de données à distance. Les entreprises n’ont plus à héberger leurs données, à acheter des serveurs, à gérer des applications, à mettre les logiciels à jour et à résoudre des problèmes informatiques. Ils paient un fournisseur qui s’occupe de tout cela et qui facture selon l’utilisation de la bande passante, à la minute ou à l’utilisateur près. Les entreprises peuvent tout de même modifier leurs applications et leurs données en ligne, sans devoir posséder un ordinateur performant pour le faire. Tout cela est transposé aux fournisseurs qui utilisent un système de virtualisation effectuant d’une manière beaucoup plus efficace les divers calculs et stockages. Lui-même économise donc le nombre de serveurs qu’il doit posséder pour rendre le tout possible. Également, toujours grâce au cloud computing, les fournisseurs ont la possibilité de mieux gérer l’évolution de ses bases de données, dues à son aspect « élastique », permettant de calculer plus de requêtes qu’un réseau élaboré de manière traditionnelle. D’ailleurs, « Salesforce.com, pionnier dans le domaine de l’informatique dans le nuage, gère les données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 million d’employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009). »
Donc, pour l’entrepreneur qui assiste à une forte hausse de sa clientèle, il peut agir rapidement en achetant de la « puissance » à son fournisseur. Cette transaction se fait instantanément, de façon simple, tout en évitant le pire.
Cependant, même si certains croient qu’il s’agit d’un mode de stockage très sécuritaire, cette méthode comporte quelques inconvénients. D’abord, puisque l’on entrepose les informations sur des serveurs partagés, les entrepreneurs ne sont pas directement responsables de la sécurité et de la confidentialité de leur site web.(1) Les risques de piratage existeront toujours, mais certains préfèreront s’assurer eux-mêmes de la sureté de leurs données. Il est normal de se méfier, de craindre une certaine perte de contrôle sur ses informations, car les fournisseurs ne peuvent garantir une sécurité parfaite, tout comme n’importe quelle entreprise offrant ce genre de services. On a qu’à comparer avec la télévision sur demande : les fournisseurs ne peuvent être en mesure de prévoir les futures complications, ainsi il est impossible pour eux de nous dire que toutes les chaînes seront diffusées sans problème durant les prochaines semaines.
Par contre, on y voit beaucoup de potentiels pour l’avenir de la réseautique, non seulement au niveau du rendement. La grande quantité de serveurs d’une compagnie demande beaucoup d’énergie, puisqu’ils doivent être en fonction 24 heures sur 24. Il faut fournir de l’électricité et souvent refroidir les salles pour permettre aux machines de fonctionner adéquatement. De plus, on parle d’une consommation moyenne d’entre 250 et 350 watts par serveur. Le cloud computing permet d’en réduire grandement le nombre. Avec sa popularisation, on pourrait assister prochainement à une diminution massive de productions d’électricité. Cela pourrait être un bénéfice énorme pour la société, surtout dans un monde où la conscience écologique est de mise.
Le cloud computing, récent de quelques années commence désormais à s’établir dans le marché. Déjà, des compagnies comme Amazone et Google(2) utilisent cette plateforme à titre commercial. Nous croyons que cette technologie prendra de plus en plus d’importance durant les prochaines années, surtout au niveau des petites entreprises qui n’ont pas le droit à l’erreur afin de rivaliser avec les multinationales.
Salesforce.com
(1) Désavantage
http://boardroombrief.com/theblog/2010/08/24/cloud-computing-advantages-and-disadvantages/
http://www.kinaze.org/les-risques-du-cloud-computing/
(2) Cloud computing et commercialisation
http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/analyse/le-cloud-computing-l-informatique-de-demain.shtml
http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-computing-4000086220q.htm
http://cloudcomputing.fr/
Vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=ae_DKNwK_ms